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Capt'ain Gillou et moussaillonne Aneth ont mis les voiles ...

CROISIÈRE NUNKI 2017 - CAP VERS LE PORTUGAL (ALGARVE)

Vous pouvez suivre notre parcours sur https://www.marinetraffic.com
 Du 19 juin au 3 juillet 2017 - De la lagune d'Olhao à Ayamonte (frontière Portugal-Espagne). Retour d'Ayamonte à Lisbonne. Séjour à Lisbonne.
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Lundi 3 juillet : remontée du Tage jusqu'à Cascais.
jeudi 29 juin à dimanche 2 juillet : séjour à Lisbonne.
Mercredi 28 juin : arrivée à Lisbonne.
Mardi 27 juin : de Sagres - cap St Vincent vers Lisbonne.
Lundi 26 juin : de Portimao à Sagres - 21 N -
Dimanche 25 juin : d'Ayamonte à Portimao - 52 N -
Samedi 24 juin : Ayamonte.
Vendredi 23 juin :
Ayamonte - Faro (en voiture de location).
Jeudi 22 juin :
Ayamonte - côte et arrière-pays en voiture.
Mercredi 21 juin : De l'île de Culata à Ayamonte (Espagne).
Mardi 20 juin : Ile de Culatra (Ria Formosa).
Lundi 19 juin : la lagune d'Olhao (Ria Formosa).
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Page 1 - Du 8 mai au 10 juin 2017 - D'arzal (Morbihan)  au cap St Vincent (Portugal
) -

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Du 11 au 17 juin 2017 - De Sagres à Vilamoura (Portugal) -




Lundi 3 juillet : Lisbonne (Lisboa) en remontant le Tage (Rio Tejo) jusqu'à Cascais. 15 N
Départ de la marina Parque das Naçoes (parc des Nations) vers midi, pour profiter du courant de la marée descendante. Depuis le Tage, nous redécouvrons Lisbonne, quelques uns de ses monuments que nous connaissons maintenant et les ports de commerce de la capitale. Avec cette fois une vision ensoleillée. A l'aller, nous étions sous la pluie et dans la brume. 



Le Panthéon portugais à droite, et le monastère Saint Vincent en haut à gauche. Au premier plan, la gare Santa Apolonia.





Les cargos quittent le quai de chargement pour rejoindre l'Atlantique.
Nous sommes tout petits ...




Nous passons devant Praça do Comercio et sa spectaculaire esplanade au bord de l'eau. Avec cette fois assez de recul pour cadrer l'impressionnant arc de triomphe ... et les grues présentes partout !







L'une des 7 collines de Lisbonne où se trouve le fameux quartier de l'Alfama.

Dans le quartier du Parc des Nations, des sculptures contemporaines réalisées avec  les armatures d'anciens réservoirs de pétrole.

Les docks. Les porte-conteneurs que nous croisons parfois en mer sont au quai de déchargement.







Le pont du 25 avril (Ponte 25 de abril), autrefois pont Salazar, ainsi rebaptisé après la révolution des oeillets de 1974. Longueur : 2278 m. Hauteur des 2 pylones : 190 m. Hauteur sous le tablier : 70 m. Pas de problème nous passons largement dessous ! Une voie ferrée a été rajoutée sous le tablier routier en 1999.








Padrao dos Descobrimentos (mémorial des découvertes) : une caravelle de béton (1960) pour rendre hommage aux découvertes et aux explorateurs  portugais. A la proue, les statues d'Henri le navigateur, des rois, des saints, des capitaines ... de la grande époque.






Le musée ultra moderne des Arts, de l'Architecture et de la Technologie (MAAT).

La célèbre tour de Bélem.

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29 juin - 2 juillet :
Pleine de vie, festive, pittoresque ou d'avant-garde, riche culturellement, fière de son histoire, grandiose ... Lisbonne nous réserve mille surprises à chaque changement de quartier, presque à chaque détour de rue.

Voici notre quartier, où se trouve la marina du Parque das Naçoes (parc des Nations).
Le site de l'exposition universelle de 1998 s'est transformé en ville futuriste avec des immeubles inspirés de l'univers maritime. Beaucoup de jardins, de jeux d'eau, de larges allées piétonnes ombragées. Une gare recouverte d'une structure de verre et d'acier évoquant une sucession de vagues. Un centre commercial immense. Des points de vue sur le Tage et le pont 'Vasco de Gama'. On respire ici !




Marina Parque das Naçoes. Hyper tranquille !

Jeux d'eau, juste à côté de l'Oceanario de Lisboa. Un des plus grands aquariums d'Europe !  Raies mantas, requins, poisson-lune ... Superbe !

Lisbonne centre. La vieille ville. Les quartiers de l'Alfama et Graça, du Baixa, du Chiado, du Bairro Alto ... sont les plus typiques et réservent mille surprises avec des points vues panoramiques. Les tramways font partie du folklore. Comme ils étaient bondés, nous avons préféré circuler à pied.


















Vue depuis le Castelo de Sao Jorge.



Au musée du Fado, on découvre les origines de ces chants nés au portugal à la fin du 18 ème siècle. Ils expriment à la fois la nostalgie des marins et le chant des femmes des quartiers populaires. C'est beau, émouvant, mais ça fout le blues !
Le fado est devenu symbole du Portugal et de sa saudade. La saudade ' un mal qui nous fait du bien, un bien qui nous fait du mal ' ...






Au musée de la marine. Hommage aux grands navigateurs. L'histoire des grandes découvertes, l'évolution des navires depuis les premières caravelles, l'invention du sextant et des premiers instruments de navigation.Ils étaient impressionnants à cette époque ! Nous on est des rigolos avec notre GPS, notre AIS, nos cartes, notre météo.


Lui c'est Henri le Navigateur (1394-1460), le prince qui a initié les premières grandes expéditions maritimes des Portugais. A son époque, ils découvrent Madère, les Açores, les îles du Cap-Vert.





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Mercredi 28 juin :  bem-vinda Lisbonne.
Nous abordons la baie de Lisbonne au petit matin sous un ciel maussade. Nous sommes encore loin de mettre pied à terre, la ville est à environ 15 N (28 km) de l'embouchure du Tage, soit encore 3 heures de navigation. Nous allons rejoindre la marina Parque das Naçoes, située au niveau de l'expo universelle de 1998.  Pour entrer dans la marina, il faut passer une sorte de petite écluse dont la porte se referme en cas de tempête. Accueil très chaleureux, en français. On nous donne toutes les infos, plans, conseils pour profiter au mieux de notre séjour...Tarif raisonnable pour la saison : 28 €/ jour. Bus menant au centre de Lisbonne à 5 mn. Train et métro à 20 mn. Tranquillité totale, pas de route à proximité et peu de trafic de bateaux. Le cadre est superbe avec vue sur le Tage et le pont Vasco de Gama. Voici notre camp de base pour partir à la découverte de Lisbonne.



Phare de Bugio, à l'entrée de la baie de Lisbonne.

Gros nuages gris et crachin breton pour notre arrivée. Mais ça ne va pas durer !


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Mardi 27 juin :  navigation de Sagres - cap St Vincent vers Lisbonne (environ 135 N).
Lever 5 h du mat. Météo confirmée. Nous levons l'ancre à 5h 45 et profitons du calme matinal pour passer le cap St Vincent. Ces hautes falaises génèrent
des vents et des courants dont il faut se méfier. Nous nous éloignons progressivement de la côte. La mer est peu agitée, la navigation plutôt agréable. Un arrêt à Sines serait possible pour éviter de passer la nuit en mer, mais le vent du nord doit revenir demain et risque de nous bloquer pour plusieurs jours dans ce port qui n'a rien d'exceptionnel. Nous préférons rester en attente à Lisbonne, nous n'aurons jamais assez de temps pour découvrir toutes les facettes de cette magnifique ville. En nous éloignant de la côte, nous passerons le cap Espichel plus au large lorsque la nuit viendra et nous éviterons de nous prendre un casier. En pleine mer, sur des fonds de plus 500 m, les casiers ont disparu certes, mais nous rencontrons tout de même un immense filet dérivant s'étalant sur plus d'un kilomètre. La mer est très légèrement agitée. Parfois, elle devient toute calme sans une ride. Puis un peu plus loin,  la voilà qui remue dans tous les sens. Pourtant le vent est toujours égal à lui-même. L'explication viendrait de zones de courant dûent aux variations du relief sous-marin, passant de 1000 m à 500 m sans transition.


Le jour se lève ... nous venons de lever l'ancre.

Nous passons la pointe de Sagres, juste avant le cap Saint Vincent.


Le cap Saint Vincent et son phare. De là partirent les grandes expéditions  maritimes du XV ème siècle.

Une houle plus forte vient parfois s'éclater à l'avant du bateau. Sinon, la mer est plutôt peu agitée.


Nous partons vers le large de façon à éviter les zones de casiers casse-pieds pendant la nuit. On repère facilement le tracé de la côte en suivant le chapelet de petits nuages qui y est accroché.

Le soleil disparaît à l'horizon. Encore une heure de clarté avant la tombée de la nuit. Un petit croissant de lune viendra ensuite nous éclairer.


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Lundi 26 juin : navigation de Portimao à Sagres (21 N)

Nous voici revenus à Sagres, joli mouillage face à la plage, encadrée de falaises dorées. Beaucoup de vent encore cet après-midi ce qui nous empêche de débarquer pour faire un tour sur la pointe de Sagres.

Le retour vers notre port d'attache en Bretagne vient donc de commencer. Une décision rapide du capt'ain Gillou, dimanche matin : "le vent du nord, contraire à notre route, va céder la place au vent d'ouest - de travers pour nous - jusqu'à mercredi. Après le vent du nord reviendra et ça peut durer, durer ... Donc on met les voiles ... " . Prochaine étape prévue : Lisbonne. Nous avons l'intention d'y rester plusieurs jours, pour profiter de cette magnifique ville ... en attendant la bonne météo pour rejoindre ensuite Porto.


Lundi matin en quittant Portimao. Les pêcheurs rentrent au port.

Fort de Sao Joao, à Ferrgudo, en face de Portimao. Juste à côté de notre mouillage de la nuit.


La marina de Portimao. Pas très pratique car située loin du centre ville. Le mouillage juste en face est bien plus sympa.

Sortie de Portimao, sa belle plage et ses grands immeubles ...


Nous approchons de la baie de Sagres et du cap Saint Vincent.

Au mouillage dans la baie de Sagres. La falaise prend des couleurs ocre rouge au coucher du soleil.


Dimanche 25 juin : navigation d'Ayamonte à Portimao (52 N.)
Nous voici partis sur une mer d'huile au petit matin, par un ciel couvert, presque orageux. Et comme souvent ici, le vent (NE) monte en fin de matinée, jusqu'à 30 N. Les vagues cassent un peu notre vitesse. Quelques heures plus tard, le ciel est à nouveau tout bleu. Après Faro, le vent tourne à l'ouest et repart de plus bel, vers 15 N en moyenne. Arrivée à 23 h, de nuit, au mouillage de Portimao.





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NOTRE AVIS SUR LA LAGUNE DE RIA FORMOSA (ALGARVE)

Nous avons adoré : le mouillage entre l'île de Culata et Olhao. L'eau chaude pour se baigner. Marcher sur les bancs de sable à marée basse. La tranquillité. Les oiseaux marins.
 
Nous regrettons : de ne pas avoir pu accoster à Olhao ce qui nous a poussé à quitter plus rapidement la lagune pour aller jusqu'à Ayamonte. Cette destination valait aussil le déplacement. Au retour, nous aurions préféré revenir dans cette lagune et aller sur l'île d'Armona. Mais la météo favorable - et de courte durée - pour remonter vers le nord nous a poussé à accélérer le mouvement.



Vendredi 23 juin :  Faro - Ayamonte (par la route)
Nous profitons de la matinée pour découvrir Faro, la capitale de la région. Visite de la vieille ville fortifiée par les ruelles pavées. En 2 heures nous avons fait le tour des principaux monuments et coins intéressants. Nous avons rendez-vous pour déjeuner à Olhao, tout près de Faro, avec notre petit-neveu Alexis et sa bien aimée Élodie, en vacances pour quelques jours en Algarve.


Le musée municipal, installé dans un ancien couvent, mérite le détour.


Les petites ruelles pavées, encore bien tranquilles en début de matinée.


Des nids de cigogne, un peu partout, ici en ville sur le toit d'une église ...

... à la campagne sur des supports aménagés.

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Jeudi 22 juin : circuit en voiture à partir d'Ayamonte -
Cacela Velha - Tavira - Santa-Luzia en longeant la lagune.
Cachopot - Martim Longo dans l'arrière-pays.
Alcoutim - Castro Marim sur les rives du Rio Guadiana.

Nous avons laissé le bateau à la marina d'Ayamonte et pris la route avec une petite voiture de location. Partout des fleurs, des haies de lauriers-roses, des bougainvilliers et des vergers d'orangers. Cela nous change de l'océan !  Première arrêt : Cacela Velha.

Cacela Velha.
Un petit village typique situé sur une colline, en bordure de lagune.


 Des agaves, des lauriers-roses ... la lagune et l'océan.


On comprend pourquoi l'accès est ici difficile en voilier.



Le sable de la lagune modelé par les marées.

Anciennes maisons de pêcheurs.


Un petit village touristique mais tranquille.

De jolis jardins de style méditerranéens.

Tavira
Nous suivons la route côtière longeant la lagune du parc naturel de ria Formosa. Après Cacela Velha, nous avons fait un petit arrêt à Fabrica, où travaillent les ramasseurs de coquillages (palourdes et coques). Nous voici à Tavira, une petite ville vraiment sympa avec des jardins ombragés, une ambiance reposante, des terrasses où l'on sert d'excellents jus d'orange frais ...
Après Tavira,  pause déjeuner à Santa Luzia - la capitale du poulpe - au resto La casa do Polvo Tasquinha. Excellent !






Préparatifs pour la fête de la Saint Jean.





Alcoutim
Après une incursion dans l'arrière-pays aride et vallonné, nous arrivons à Alcoutim, une petite ville nichée sur le flanc d'une colline en bordure du fleuve Guadiana. Le point d'intérêt principal est le château, situé sur les hauteurs, avec sa vue panoramique. La ville est quasiment déserte. Il faut dire qu'en cette fin d'après-midi il fait encore quelque 37° à l'ombre. Depuis Ayamonte, en voilier, il est possible de remonter le fleuve Guadiana jusqu'ici.



Balade sur les remparts du château d'Alcoutim.

Le rio Guadiana, frontière entre le Portugal et l'Espagne.




Depuis Alcoutim, vue sur la ville lui faisant face en Espagne :  Sanlucar de Guadiana

Le petit ponton d'accueil à Alcoutim.

Castro Marim
Nous voici arrivés en fin de parcours, dans la petite ville de Castro Marim, quasiment en face d'Ayamonte, du côté portugais. Nous voulions nous y arrêter pour  repérer la réserve naturelle indiquée dans notre petit guide Lonely Planet. L'idée était d'y retourner samedi matin. Comme le dit le guide, cette réserve couvre les marécages et les marais salants qui bordent le rio Guadiana. On pourrait y voir des flamants roses, des spatules, des sternes caspiennes ... Les indications vers l'entrée de la réserve sont difficiles à trouver.  Nous parcourons une piste sans être trop sûrs de nous, passons un grand portail un peu déglingué et arrivons enfin à des locaux. Aucun signe de vie dans le coin. Les panneaux sont presque effacés. Tout semble abandonné. Le paysage est pittoresque, quelques spatules s'envolent à notre arrivée. Nous cherchons à nous avancer sur le chemin pénétrant dans la réserve. Celui-ci est fermé un peu plus loin. Que s'est-il passé ici ? La réserve naturelle est bien là mais l'accueil et les activités touristiques ne semblent plus d'actualité. Dommage.
Nous repartons visiter Castro Marim, son centre ville et son château. Puis retour à la case départ, à Ayamonte.





Une grande agave sur le bord du chemin.

Vue sur Vila Real de Santo Antonio depuis la réserve naturelle de Castro Marim.


Depuis la réserve on aperçoit le pont traversant le rio Guadiana.
 Il  relie le Portugal et l'Espagne.
 Nous devons l'emprunter pour retourner à la marina d'Ayamonte.



Les jardins de Castro Marim.


Depuis les hauteurs du château, vue sur l'église et la forteresse de Castro Marim.

Le village de Castro Marim avec au loin Vila Real et l'océan en arrière-plan.



                               Toujours depuis le château, les marais salants et les marécages (réserve naturelle) sur les rives du rio Guadiana

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Mercredi 21 juin : de l'île de Calutra à Ayamonte (Espagne)
Nous avons décidé de quitter la lagune du ria Formosa pour rejoindre Ayamonte, à la frontière Portugal-Espagne. De là, nous pensons louer une voiture et visiter la côte jusqu'à Faro, vu qu'il est très compliqué en bateau d'accoster depuis la lagune. A Olhao, il existe bien une marina, mais les visiteurs de passage n'y sont pas autorisés.
Une large rivière - rio Guadiana - forme la frontière.  Deux villes importantes sont situées à l'embouchure : Vila Real côté portugais, Ayamonte côté espagnol. La marina de cette dernière est plus à l'abri du courant, raison de notre choix. Nous trouvons ici de beaux paysages, plus sauvages, et un point de départ possible pour découvrir l'arrière pays.



Mardi 20 juin : lagune d'Olhao - Ile de Calutra (ria Formosa)





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Lundi 19 juin : lagune d'Olhao (ria Formosa)


Vue aérienne du drône. Au premier plan à droite, Nunki.







Eau à 28° ! Capt'ain Gillou prend son bain !

Nos voisins de mouillage, des anglais.


Marée basse dans la lagune. Notre bateau en arrière-plan.

C'est le moment de ramasser coques et palourdes.


Des ramasseuses professionnelles venues de l'île voisine de Calutra. Tête baissée, elles bavardent en non-stop !

A l'aide d'une petite truelle, elle creuse dans le sable et remonte d'une geste rapide le coquillage.



Pendant ce temps, les oiseaux de la lagune -  aigrettes, bécasseaux, barges - profitent eux aussi de la marée basse pour  se régaler. Je les approche en prenant des précautions pour ne pas les effrayer. D'un autre côté les ramasseuses de coquillages parlent très fort mais les oiseaux ont l'air habitué. Petit à petit, je parviens à les photographier d'assez près. Leur long bec leur permet d'ouvrir les coquillages. Seules les barges se montrent plus craintives.








Coucher de soleil sur la lagune.


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