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Capt'ain Gillou et moussaillonne Aneth ont mis les voiles ...
CROISIÈRE NUNKI 2017 - CAP VERS LE PORTUGAL (ALGARVE)
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- Du 8 mai au 10 juin 2017 - D'arzal (Morbihan) au cap St Vincent (Portugal) -
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Samedi 10 juin 2017 : mouillage dans la baie de Sagres (Algarve)

Arrivés cette nuit dans la baie de Sagres, nous découvrons le paysage
ce matin, après un petit somme. Un autre voilier est à nos côtés. Juste
derrière la pointe de la falaise se trouve le cap saint Vincent, point
à l'extrème sud-ouest de l'Europe.
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 Après
cette nuit de navigation, capt'tain Gillou mérite bien son petit apéro
du soir ! Pour arroser notre première escale en Algarve.
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Point de vue depuis notre mouillage. Nous sommes en Algarve, sur la côte
sud du Portugal. Changement de décor, avec des falaises colorées
et des dunes abruptes.
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Vendredi 9 et samedi 10 juin : Le
réveil sonne. Il est 5h du matin. Nous pensons rejoindre Sines, à
mi-chemin entre Cascais et le cap Saint Vincent. En partant de bonne
heure, nous espérons éviter le vent fort de l'après-midi - le Nordata - qui
souffle depuis plusieurs jours. Chemin faisant, les conditions de
navigation étant bonnes - vent portant, soleil, houle légère - on
décide d'aller plus loin encore. En passant la nuit en mer, nous
arriverons le lendemain matin au cap saint Vincent, en Algavre.
Capt'ain Gillou a son plan : "on va réduire le génois pour ne pas aller
trop vite et passer le cap saint Vincent lorsque le vent d'après-midi
sera tombé ". Une bonne idée ! Mais la soirée s'avance, et le vent - 15
à 20 N - est toujours là. Nous avons bien du mal à nous maintenir à 5 N
minimum. Et puis la houle ne baisse pas, au contraire. Les petits
moutons blancs se forment. Voici même une gerbe d'écume nettement plus
élevée que les autres qui nous surprend. Puis un peu plus loin, une
seconde. On voit mieux maintenant, c'est une petite baleine qui vient
de sauter. Elle poursuit son trajet et nous le nôtre. Tout compte fait,
on se dit qu'il ne sert à rien d'attendre que le vent descende, on
remet du génois et on avance. Ce sera plus confortable que de se faire
balloter sur cette mer un peu agitée. Nous abordons le cap saint
Vincent (cabo de Sao Vicente) vers 2 à 3 h du matin. Le vent s'est un
peu renforcé (20 à 25 N). Nous longeons la côte et entrons dans la baie
de Sagres. Nous voici à l'abri des vagues et de la houle. La pleine
lune nous éclaire bien. Nous jetons l'ancre. Un petit café pour se
requinquer et le jour se lève. Vite, on va se coucher.
En partant de
Cascais juste après le lever du jour, nous traversons la large baie de Lisbonne. Pétroliers et
porte-conteneurs sont au mouillage. Nous croisons un beau 3 mâts
portant le drapeau brésilien.
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Nous apercevons l'embouchure du Tage et les ponts de Lisbonne dans le lointain.
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En allant vers le sud, direction cap saint Vincent, nous passons Cabo
Espichel. La petite maison au-dessus de la falaise nous semble bien
précaire. La base de la falaise est complètement minée et creusée de
grottes dans laquelle la houle s'engouffre avec fracas.
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Jeudi 8 juin : Cascais.
Tout près de Lisbonne. Nous décidons de faire une petite halte ici
avant de reprendre notre navigation vers le sud du Portugal. La ville
est très touristique mais pleine de charme. Au petit matin, nous
partons vers le chemin côtier. Une piste piétonne et cyclable longe la
route du bord de mer. La côte est formée de falaises et de grottes.
Passage dans le quartier résidentiel, les belles villas, puis par la
vieille ville. Une végétation méditerranéenne embellit les rues.
Plusieurs petites plages de sable blanc s'inscrivent entre les
quartiers. En retournant à la marina, nous prenons la rue surplombant
le port de pêche.
Petites plages ...et belles villas avec vue sur mer.

Belle piste pour les sportifs.
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Les rochers colorés longeant la route côtière.
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Vue plongeante sur les pêcheurs.
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Grottes et rochers sculptés par la houle du large.
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Au centre ville, un Jacaranda... et des arbres bouteilles ... |

Un bougainvillier ...
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 ... Et quelques façades inspirées ...
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Le quartier des pêcheurs. Les Portugais, les rois du casier !
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Cascais, une petite cité balnéaire qui vaut le détour. Haut la main !
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Mercredi 7 juin :
départ de Peniche 7h30. Le vent nous plaque contre le ponton. Quelques
hésitations et manoeuvres pour s'en écarter. Et c'est parti pour une belle journée de
navigation jusqu'à Cascais, aux portes de Lisbonne. La marina de
Cascais est bien située pour reprendre notre navigation vers l'Algarve.
Elle nous évite d'entrer dans le Tage, jusqu'à Lisbonne. Nous y
reviendrons au retour.

Vent portant 10 à 15 N. Génois sous tangon. Grand voile rangée. Une navigation sympa sous un ciel bleu limpide.
L'arrivée sur Cascais est un peu plus rock and roll. Le vent forcit en
début d'après-midi, les vagues déferlent ... ça booste, mais rien à
voir avec l'arrivée sur la Corogne !
A
Cascais, cité balnéaire toute proche de Lisbonne, on vient de passer un
cap. Une grosse
chaleur nous tombe dessus ! Nous débarquons dans une grande marina
assez chicos. Notre
voilier est tout petit par rapport aux autres unités ! Celui qui vient
de faire le plein de gasoil après nous mesure ... 30 m ! La marina est
abritée, bien située pour les balades en ville ou sur le chemin
côtier. Mais ... l'accueil est assez léger et le prix plutôt lourd (45
€). Ça fait une moyenne !
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Lundi 5 juin.
Larguons les amarres de Povoa de Varzim à 9h30. Direction Peniche.
120 milles. Vent tournant et irrégulier. Houle. Temps couvert
avec petites averses. Arrivée mardi 6 juin
vers 10 h à Peniche. Petite ville sympa avec une forteresse, un vieux
centre, quelques bons restos (A Sardinha, excellents poissons)...
Petite marina accueillante avec un seul long ponton pour les visiteurs
(22 €/nuit). En face, le port de pêche est en pleine activité. Les
bateaux partent par vague, tous en même temps, à fond la caisse.
Dommage qu'on ne puisse pas assister au retour des pêcheurs, leur zone
d'activités est barricadée.

Cabo Carvoeiro. On contourne pour entrer dans le port de Peniche.
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Départ des pêcheurs. Ils font la course ... Nous les regardons passer avec surprise depuis notre ponton.
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Dimanche 4 juin : toujours
à Povoa de Varzim. Grand soleil. Vent 20 à 30 N non stop. Ça devrait se
calmer demain et nous pensons reprendre notre navigation vers le sud.
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Vendredi 2, samedi 3 juin : en
métro, depuis la marina de Povoa de Varzim, il nous faut environ 3/4
heure pour atteindre le centre de Porto. Nous descendons ensuite à pied
vers les rives du Douro, en traversant les vieux quartiers, par les
petites ruelles en pente. Beaucoup de monde, des travaux, nous avons
l'impression que la ville est en pleine évolution. Nous allons visiter
des quartiers que nous n'avions pas eu le temps de découvrir lors de
notre précédent passage : le musée d'art contemporain et les jardins de
la fondation Serralves, les rives du Douro, du centre de Porto jusqu'à
son embouchure. Toujours beaucoup de plaisir à se balader dans cette
ville.

D'ici
partent les
excursions en bateau sur le Douro.
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Beaucoup de beaux édifices, des églises, des monuments et aussi de vieilles constructions typiques parfois en ruine.
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Le palais de la Bourse - Palacio da Bolsa - . Le salon arabe avec ses
stucks et ses boiseries. On peut le louer pour organiser une réception
ou un mariage (25000 euros la soirée !).
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Le
tramway ligne N° 1 part du centre de Porto et suit le Douro jusqu'à son
embouchure. Au terminus, pas de demi-tour, le chauffeur s'installe dans
la cabine arrière, retourne les sièges des voyageurs et repart dans
l'autre sens.
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2 postes de conduite, à l'avant et à l'arrière.
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En
repartant, nous croisons une importante manifestation. Les Portugais
revendiquent de meilleurs salaires, services publics, retraite,
éducation ...Nous nous sentons solidaires ! Sur la photo de droite, une délégation venue de Bragança - clin d'oeil -.
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A
l'embouchure du Douro, de l'autre côté de la jetée, la grande
houle d'ouest s'éclate sur les rochers du front de mer. Le vent souffle
toujours entre 20 et 30 N. Cela dure depuis 4 jours. Alors évidemment,
la mer est un peu agitée !
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Jeudi 1er juin :
en attente à Povoa de Varzim. La grand houle du large arrive sur la
côte demain et ne commencera à descendre qu'après dimanche. Nous
connaissons déjà la marina de Povoa, accueillante, bien équipée,
abritée. On va en profiter pour aller se balader à Porto. La station de
métro toute proche nous mène jusqu'au centre ville. Le soleil et la
chaleur sont au rendez-vous. Ate breve.
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Mercredi 31 mai : Baiona-Povoa de Varzim (Portugal)

Arrivée sur Povoa de Varzim,
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grande cité balnéaire située à 15 milles N au nord de Porto.
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Après
A Guarda, au niveau du fleuve Minho, nous arrivons au Portugal.
Changement de drapeau ... et d'horaire. Nous gagnons une heure ! Mais
nous mangerons un peu plus tard ... et le capitaine a faim !
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Vent de nord, vent portant.
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Un immeuble flottant croise notre route et se dirige vers Vigo à près de 20 N. Environ 4 fois plus rapide que nous !
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A
partir de Baïona vers le Portugal, il ne nous reste qu'à suivre la
côte, en surveillant les casiers disséminés vraiment partout. Certains
sont à peine visibles. Un vrai champs de mines !
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Mardi 30 mai : Sanxanto-Baiona

Au passage, nous longeons les îles Ciès. Réserve naturelle. Site magnifique.
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Nous les avions visitées en 2014. Nous poursuivons notre navigation sans nous arrêter.
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Baiona. Petite ville touristique avec deux marinas.
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Nous préférons rester au mouillage à proximité.
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Dimanche 28 mai : Muros
Arrivés
hier après-midi à Muros, première ville de la première ria après le cap
Finisterre. Le soleil est de retour. Les tapas nous attendent sur le
quai. Nous reprendrons la mer demain pour descendre vers le sud ...
Hasta Luego.
La
nouvelle marina qui accueille les voiliers de passage est presque vide.
Le port de pêche reste quant à lui très actif, sauf le dimanche, les
bateaux restent à quai.
Marina très sympa, bien située, accueillante.
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Muros, une petite ville pleine de charme, bien protégée au creux de la baie.
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Vendredi 26 mai : Muxia
Une escale déjà vue en 2014 lors de notre
précédente croisière vers Porto. La marina récente est quasi déserte et proche du
centre ville. Muxia ne manque pas de charme. Ses petits restos, son
port de pêche, ses pélérins, sa situation bien protégée dans la baie de Camarinas. Mais c'est sur sa face exposée vers l'azur de
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l'océan, qu'on prend conscience de sa situation exceptionnelle. Là se trouve son église, ancrée sur
d'énormes blocs rocheux. Le cadre est grandiose. Les embruns de l'océan
tonifiants. On pourrait rester des heures à contempler les ondulations
de la houle et l'explosion des vagues sur les rochers. C'est d'ailleurs
ce qu'on a fait. |

En arrière-plan, le phare du cap Vilain.
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De ce côté, direction vers le cap Finisterre.
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Face à l'océan, l'église - Santuario de S.S. da Barca - est parfois balayée par les vagues, les jours de grandes tempêtes.
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A un jet de pierre de l'église, un mémorial a été édifié après le
naufrage du pétrolier Prestige, en novembre 2002, devant ces côtes.
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En soirée, retour des bateaux de pêche à Muxia.
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Jeudi 25 mai : La Corogne - Muxia
Nous
quittons la Corogne jeudi 25 mai au petit matin en direction du
Cap Finisterre, avec escale prévue à Muxia. Ciel bleu, mer d'huile, pas
de vent, obligés de naviguer au moteur... jusqu'en début
d'après-midi.Le vent se lève, la houle se forme, il faut déjà prendre
un 2ème ris.
Nous terminons cette navigation vers Muxia en tirant plusieurs bords le
plus |
près
possible de la côte, car en s'éloignant, les vagues
cassent notre vitesse. Les nuages deviennent de plus en plus épais,
quelques averses, et pour finir un épais brouillard nous enveloppe
complètement. Nous redécouvrons la côte au tout dernier moment, en
arrivant à Muxia. Voilà comment on passe de l'été à l'automne en
quelques heures de navigation.
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 Départ de la marina de La Corogne. Direction Muxia, plus au sud.
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 Au passage, la fameuse tour d'Hercules. Les romains l'ont édifiée un
siècle après J.C.. C'est le plus vieux phare du monde encore en
fonctionnement. Bien sûr, il a été reconstruit plusieurs fois depuis !
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Mercredi 24 mai : La Corogne

Nous arrivons à La Corogne sous un ciel d'été. Une heure plus tôt
nous étions en tenue de ski à surfer sur les déferlantes.(voir video)
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 Première grande lessive.
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L'hôtel de ville de La Corogne.
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Les façades blanches typiques.
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Les quais longeant le port industriel.
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La forteresse.
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Dimanche 21 à mardi 23 mai : Traversée
du golfe de Gascogne. Départ de Port Joinville (Île d'Yeu). Arrivée à
La Corogne
(Espagne). Distance parcourue : 325 milles marins.

Départ
de l'île de Houat avec un arc en ciel pour nous indiquer le cap. Peu de
temps après, c'est la pluie, puis les vagues et le vent contre nous.
Nous décidons de nous orienter vers l'île d'Yeu. Nous pouvons alors
sortir les voiles et nous avancer vers le golfe de Gascogne.
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Traversée du golfe de Gascogne. Le vent s'est orienté à l'est. Météo favorable jusqu'à l'approche des côtes espagnoles.
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 Le soleil disparaît à l'horizon à 9 h 55. Pour rallier l'ïle d'Yeu à la
Corogne, nous avons passé 2 nuits et 3 jours en mer. Pas vu un
seul voilier, juste croisé un yacht à moteur et 3 cargots !
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VIDÉO 'déferlantes' (patientez pour le téléchargement)
Mardi 23 mai :
8 h du matin, les côtes espagnoles sont en vue. Nous venons de passer
une nuit très calme, avec juste une petite brise. Ça ne va pas durer !
Le vent se lève. Assez rapidement la mer aussi. Il nous reste encore
approximativement 10 h pour atteindre la Corogne. Les vagues deviennent
de plus en plus rapprochées, rapides et déferlantes. Belles couleurs du
bleu outremer de l'océan et du blanc plus blanc que blanc de l'écume.
Nous avançons maintenant entre 7 et 9 N.
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Capt'ain Gillou décide de réduire la voile, à 2 ris. Le bateau tient
bien son cap. Un pas de valse de temps en temps sur un rythme rock ans
roll ! C'est impressionnant, mais on s'habitue et c'est grandiose. La
côte approche à grande vitesse. Nous sommes bien couverts car le vent
est frisquet - anorak, bonnet, après-ski -. Quand nous débarquons à La
Corogne, il fait presque 30° et tout est calme. On se demande vraiment d'où on
sort ! |
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Mardi 9 à vendredi 19 mai : flâner à Belle-Île et île de Houat
Partir
directement vers le Portugal sans faire une halte à Belle-Île ?
Impensable ! Avant de nous lancer, il nous faut dire un petit bonjour à
la bande des 4 amis bellilois, se poser quelques jours à Sauzon, reprendre
nos marques dans le bateau, humer l'air marin et nous balader sur les
chemins côtiers. Nous avons besoin de ce transit avant de nous lancer
dans la traversée du golfe de Gascogne. La météo n'étant pas favorable
ce debut mai, nous avons patienté, après Belle-Île, en faisant un petit détour par l'île
de Houat, puis par l'île d'Yeu. Des escales toujours sympas !
BELLE- ÎLE EN FLEURS ...
... ET DOUCE HOUAT
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Mardi 9 mai : Tréhiguier - Belle-Île
Les courses, le chargement du bateau, le rangement, les dernières
bricoles ... Nous voici prêts. Le temps de prendre l'apéro avec nos
voisins de ponton et nous allons passer l'écluse d'Arzal pour nous
diriger vers l'océan. Nous passons la nuit du 8 mai à Tréhiguier, et au
petit matin du 9 mai, vogue le navire vers Belle-Île.
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