CROISIÈRE NUNKI 2018 - LA BRETAGNE -
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Capt'ain Gillou et moussaillonne Aneth ont mis les voiles ...

CROISIÈRE NUNKI 2017 - CAP VERS LE PORTUGAL (ALGARVE)

Vous pouvez suivre notre parcours sur https://www.marinetraffic.com -
Pour nous joindre, nous faire des commentaires : 36nunki17@free.fr


Dernières nouvelles du 30 juillet 2017 : nous retrouvons notre Bretagne, famille, amis, crêpes ... et restons encore une semaine à naviguer dans les environs. Pour un retour en douceur vers la vie terrestre ...
Merci à tout ceux qui nous ont suivis sur ce site et nous ont donné de leurs nouvelles !

Sur cette page :
Mardi 25 à jeudi 27 juillet :
de La Corogne à Belle-Île.
Dimanche 23 à lundi 24 juillet :
La Corogne.
Samedi 22 juillet :
baie d'Arès.
Vendredi 21 juillet :
de La Corogne à la baie d'Arès.
Jeudi 20 à vendredi 21 juillet :
La Corogne (Real Club Nautico).
Mercredi 19 juillet :
de Muxia à La Corogne. (45 N.)
Mardi 18 juillet :
de Muros à Muxia. (32 N.)
Lundi 17 juillet :
de O Obra do Caraminal à Muros. (30 N.)
Samedi 15-Dimanche 16 juillet : O Pobra do Caraminal.
Vendredi 14 juillet :
de Combarro à Playa de Barrana (ria d'Arousa).
Jeudi 13 juillet :
Combarro (ria de Pontevedra).
Mardi 11 et mercredi 12 juillet :
les Iles Cies.
Dimanche 9 à mardi 11 juillet :
Plage de Barra.
Jeudi 6 à samedi 8 juillet : Baiona. Plongée.
Mardi 4 à Mercredi 5 juillet : de Cascais (baie de Lisbonne) à  Baiona (Espagne) - 200 N -

Liens vers les pages précédentes :

Page 1 - Du 8 mai au 10 juin 2017 - D'arzal (Morbihan)  au cap St Vincent (Portugal
) -

Page 2 -
Du 11 au 17 juin 2017 - De Sagres à Vilamoura (Portugal) -

Page 3 - Du 19 juin au 3 juillet 2017 - De la lagune d'Olhao à Ayamonte (frontière Portugal-Espagne). Retour d'Ayamonte à Lisbonne. Séjour à Lisbonne.



Du mardi 25 au jeudi 27 juillet : de la Corogne à Belle-île,
la traversée du golfe de Gascogne.
(320 milles nautiques).
Quittons le ponton de la marina à 6 h 45 le plus discrètement possible. Nos voisins qui ont fait la fête hier soir sont encore endormis.Toute la journée nous longeons la côte espagnole en remontant vers le nord-est. Le vent (environ 10 N) vient justement de cette direction et nous freine dans notre élan. Nous n'avançons qu'à 4 N avec les voiles et l'aide du moteur.
A la tombée de la nuit, les grandes montagnes d'Espagne s'effacent de notre horizon. Mercredi, au lever du jour, le vent a tourné sud-ouest comme la météo nous l'avait annoncé. Vent arrière donc. Nous passons du temps à régler les voiles, à babord, à tribord, puis en ciseaux. Ces conditions sont les plus instables pour le bateau qui tortille de l'arrière. Capt'ain Gillou dit qu'il 'marsouine'. Petite houle croisée avec des vagues rapides. Au loin des petits geysers attirent notre attention. Des baleines ou des cachalots ... En soirée, la bruine s'installe. Nous rentrons et surveillons le trafic de l'intérieur - pas grand monde dans ces lieux - par le biais de l'AIS. Jeudi, le ciel se dégage. Vent d'ouest  (travers) entre 10 et 15 N. Nous avançons bien - 6 à 7 N - et ferions encore mieux si cette houle ne cassait pas notre vitesse. Régulièrement, les dauphins viennent nous saluer au passage. Vers 18 h, notre Belle-île se dessine à l'horizon. 22 h 30, nous longeons la côte. Le temps de rejoindre le mouillage des Grands Sables, bien abrité du vent d'ouest, il fait déjà nuit noire. Nous jetons l'ancre, faisons cuire des pâtes, sortons quelques fromages, la bouteille de vin rouge ... et nous glissons sous la couette. Contents d'être arrivés, ravis de notre croisière, rêvons déjà de nouvelles aventures ... Ronflements ...



Vendredi 21 juillet : de la Corogne à la baie d'Arès.
La Corogne est en fête, très animée. C'est l'été ! Musiciens de rue, touristes, échoppes et restos en plein air. Il y a de l'ambiance, le soir surtout. Après une grande lessive, un petit tour chez le coiffeur * (nos cheveux ont poussé depuis presque 3 mois !), quelques courses, nous avons envie de changer de baie et choisissons celle d'Arès, à seulement 10 N environ de la Corogne. En chemin nous croisons quelques bateaux de pêche, en pleine action, à la remontée des filets. Sur les quais d'Arès, nous retrouvons ces mêmes  filets
séchant en vrac, en attendant une prochaine sortie en mer. De belles textures, des couleurs, de bons sujets à photograplier !

* La coiffeuse ne parle ni anglais, ni français. Et nous, pas espagnol ! D'abord le shampoing. Énergique ! Le cuir chevelu sera nickel. Et puis on passe à la coupe. Pas un mot, quelques signes ! La coiffeuse empoigne ses ciseaux et c'est parti. Aucune hésitation, elle coupe ! Que faire, que dire ! Il faut faire confiance. Enfin elle s'arrête et semble demander si ça va ? Si, si, c'est assez ! Brushing, gros nuage de laque. Ah oui, ça me change. Capt'ain Gillou me rassure : 'si ça te va bien' ! En fait ce n'est pas mal du tout. Au tour de Gilles maintenant. Bien coupé aussi ! Tout ça en 30 ' chrono, dans un grand silence (d'habitude, chez le coiffeur ça parle beaucoup et fort), et pour 28 € (les 2 coupes) !

















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Lundi 17 juillet  : d'O Pobra do Caraminal à Muxia.


Pour rejoindre la ria de Muros en partant de la ria d'Arousa, nous coupons à travers les petits îlôts et les rochers. Beaucoup de bateaux de pêche et de casiers à éviter dans cette zone.

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Mardi 11- Mercredi 12 juillet - Les Iles Cies
Nous avons obtenu l'autorisation de circuler en bateau aux îles Cies (réserve naturelle) en 2014. Celle-ci est renouvelée automatiquement, il ne nous plus qu'à déclarer nos dates de mouillage sur le site www.iatlanticas.es . Et nous voici revenus dans ces lieux magnifiques où l'on peut se promener tranquillement à l'ombre des eucalyptus, observer les oiseaux marins, grimper vers le point culminant (Monte Faro) à 175 m au-dessus du niveau de la mer. De là-haut, vue panoramique sur les îlots voisins, la baie de Vigo et l'Atlantique.


Nous venons de quitter la plage de Barra, les îles Cies sont en vue.

L'ancre est jetée face à ce joli point de vue.


Le soleil tape !

Non ce n'est pas nous !


Un autre mouillage.





Goëland leucophée.


Vue sur Illa de San Martino depuis Illa do Faro.












Balade matinale à l'ombre des eucalyptus.





Déshabillez-moi ...

Oui mais pas trop vite ...


De l'autre côté de l'île, vers l'observatoire d'oiseaux.

Capt'ain Gillou... en marche !

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Dimanche 9 - Mardi 11 juillet - Plage de Barra.
Après une navigation pas toujours très cool en Algarve et en remontant vers Lisbonne, les levers à 5 h du matin pour partir avec le bon vent ... nous avons tout à coup l'impression de prendre des vacances ! Les 'travailleurs' vont nous maudire ! Et pourtant c'est vrai, tout est maintenant plus facile depuis que nous avons rejoint les rias de Galice. Avec plaisir nous revenons sur cette plage de Barra. Sable fin. Eaux turquoises. Dunes fleuries et collines boisées en arrière-plan. Mouillage tranquille, bien abrité. On se détend ... on respire !

Dans la baie de Vigo, face aux îles Cies, la plage de Barra est à notre avis la plus belle de Galice.




                                                                                                        Vues aériennes du drône.






                                                                Derrière la plage, la dune est parsemée de lis des sables. Délicieux parfum !


Envie de reproduire sur le papier ce décor magnifique. Pas facile !

Un 2 mâts sortant de la ria du Vigo vient nous rejoindre.

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Jeudi 6 - Samedi 8 juillet - Baïona.
Un bateau de plongeurs part chaque matin de la marina. Nous l'avons repéré et cela donne envie d'aller voir ce qui se passe sous la surface de cet océan. Rendez-vous est pris pour samedi matin au club de plongée local (Bay Sub). Je me retrouve seule avec le responsable du club, aucun autre amateur ! Capt'ain Gillou n'aime pas l'eau froide ! Nous n'allons pas très loin, derrière la jetée. Et cela suffit déjà pour se rendre compte de la diversité et de la richesse des fonds. Même décor qu'en Bretagne, y compris les suspensions et la fraîcheur de l'eau ! Des algues de toutes sortes, des crabes, des oursins ... mais beaucoup d'autres formes de vie aussi. Nous allons de découvertes en surprises. Temps de plongée 70 minutes. Profondeur : 10 m. Température de l'eau 15°. Aucun regrets, c'était superbe !



Un grand spirographe (famille des vers). Avec ses branchies en panache largement déployées, il capture le plancton. 

Une gorgone.


Enfouie dans le sable, la raie est difficile à voir. Seuls ses yeux globuleux trahissent sa présence. Nous en repèrons 5 ou 6 !

Plusieurs grandes roussettes (famille des requins) se reposaient sur le fond. Il paraît qu'on ne les voit pas d'habitude sur ce site de plongée.

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Mardi 4 à mercredi 5 juillet : navigation de Cascais à Baiona (200 N)
Une nouvelle fois, ce sont les conditions météo qui décident pour nous. Une petite interruption du vent du nord est prévue de mardi à jeudi matin. Si nous voulons remonter dans cette direction, c'est le moment d'en profiter. Nous venons de passer une semaine à Lisbonne. Si nous avions pu choisir, une autre semaine n'était pas de trop. Tout cela est la faute de l'anti-cyclone des Açores. Une fois ce dernier établi, le vent du nord - on l'appelle ici l'alizé portugais - souffle en permanence. Sauf exception,  comme c'est le cas maintenant. Lundi soir nous arrivons au mouillage de Cascais. Bel endroit, face à la plage, bien plus sympa que la marina d'à côté ... et gratuit ! Nous sommes prêts pour une longue navigation de 40 h environ.




Départ de Cascais au lever du soleil, vers 6 h (heure portugaise). Les prévi météo sont confirmées. Nous levons l'ancre.


Un petit vent léger nous aide à gonfler le génois mais sans le moteur, on se trainerait ! La mer est calme mais il reste une houle et des mouvements bizarres dus sans doute à des courants. Nous traversons en effet des fosses très profondes ( plus de 1000 m) et revenons rapidement sur des fonds de 100 m. Voilà sans doute l'explication.



Une fois passées ces zones de courants (canal de Nazaré), la mer se calme de plus en plus. Le vent aussi. Le moteur assure !


Et oui l'Atlantique se repose aussi parfois, mais c'est assez rare de le voir aussi apaisé !
Mille nuances de gris ...
Pas de mer. Que faire ? Le ciel est gris, l'océan aussi. Mais avec des pointes de mauve par ici, de l'anthracite par là. Parfois métallisé. Tantôt dur et sévère comme une plaque d'acier, puis élégant et doux comme une soierie. Tout change à chaque instant par le jeu du soleil à travers les nuages et le mouvement des vaguelettes. Aucune palette de peintre, ni même une photo parfaite, ne parviendrait à révéler ces nuances subtiles.





... et des volutes dans le ciel
Puis le ciel s'éclaircit. Le gris gris font place au gris bleu. D'étranges nuages cotonneux se déchirent. La mer est toujours endormie. Déjà une journée et une nuit de passées en mer. On avance, au large, sans voir la côte ...




Toujours ces casiers !
La route que nous avons tracée de Lisbonne à Baiona nous a largement éloignés de la côte. De ce fait nous étions plus tranquilles pour la navigation de nuit, moins de risques de rencontrer un casier. Mais en final, la côte se rapprochant, nous les retrouvons nos vilains casiers. Toute la côte portugaise en est littéralement truffée ce qui nous oblige à une vigilance permanente. Que ce passerait-il en cas de collision ? Rien de grave, mais si l'hélice du moteur s'enroule sur le  cordage maintenant la bouée du casier, c'est très embêtant ! Cela peut arrêter le moteur et tordre l'arbre de l'hélice. Bon, nous avons été bien attentifs et nous les avons tous évités, même les moins visibles, sans aucun drapeau de signalement. La manie du casier est uniquement portugaise. Passée la frontière espagnole, soudain, plus rien - ou presque -.






Et ces fous de bassan
Ces magnifiques oiseaux marins nous semblent de plus en plus nombreux, dans toutes les zones de navigation, en Bretagne, en Irlande et ici au portugal et en Espagne. C'est toujours fascinant de les voir plonger comme une bombe, les ailes ramassées, puis remonter en surface, un poisson au bout du bec.




La côte espagnole en vue ...
A l'approche de Viana do Castello, nous commençons à bien distinguer la côte. Le relief devient de plus en plus imposant, souvent couronné de gros nuages.
Nous reconnaissons de loin La Guardia, la ville frontière avec le Portugal. C'est le moment de changer le drapeau de courtoisie et de remettre nos montres à l'heure espagnole. L'arrivée à Baiona se précise, nous y arriverons à 22 h, juste pour le coucher du soleil. Mouillage dans la baie et dîner avec en toile de fond, les illuminations de la ville. Sans le bruit du moteur !




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